Désolé fréro si tu lis cet article au petit dèj, parce qu’on va clairement pas parler de jus d’orange et croissant. Non, on va pas parler de douceur gustative, healthy, gastronomique. Non. On va parler de gras, de violence calorique, d’insulte à la cuisine française, le sheitan en personne : le tacos.
Pour les chelou qui n’ont jamais croqué le monstre, en voici un descriptif rapide : tu prends une galette de blé, tu mets de la viande (plusieurs si t’es un vrai), des frites (pourquoi pas après tout), et de la sauce fromagère. C’est simple non ? Et bien ces quelques ingrédients assemblés ne sont que magie pour notre palais. Une explosion de réconfort gras, dans lequel on se réfugie sans peur d’être déçu. Ça se sent que l’auteur de l’article en est fan ?
Le tacos français, héritage culturel
Et si on faisait un peu d’histoire. Le tacos tel qu’on le connaît n’est pas vraiment un tacos mexicain, même s’il en a le nom. En fait si on devait faire un parallèle avec la bouffe mexicaine, il faudrait appeler ça un burrito plutôt, et encore c’est pas la même garniture. Ce qui est sûr c’est que la recette en tant que telle, est bien française. La hype autour de cette montagne de gras est telle que même le journal le New Yorker s’y est intéressé, pour essayer d’en trouver l’origine. Et même s’il s’est cassé les dents sur le finish : Lyon ou Grenoble ? On sait que ça vient de la région Rhones-Alpes. Un grand bravo à vous l’équipe, quel bel apport au rayonnement culinaire mondial de la France.
Alonzo aime trop les tacos
Donc on est sur Rap City là ou sur un blog food bizarre me direz-vous ? Et vous avez raison. On parle de tacos c’est bien, mais si on parlait un peu de rap ça serait mieux. Ba commençons par parler d’Alonzo. Pourquoi ? Parce qu’en faisant nos recherches sur les occurrences du mot tacos dans le rap FR, on s’est rendu compte qu’un nom revenait souvent, celui du rappeur marseillais.
Le gars aime tellement ça, que rien ne l’empêche d’en grailler un : “Paranoïaque même quand je mange mon tacos”. Tu t’envoies du gras quand tu stresses toi ? Lui oui. Et même si maintenant le gars peut clairement s’envoyer des restos étoilés : “Une écurie sous l’capot, bats les couilles j’mange tacos”. Comprendre ici, que même s’il a de quoi se payer une caisse qui coûte chère, il continue de s’adonner à sa passion.
Et quand il est bourré ? “Et re-te-te, j’ai commandé tacos sauce biggy, j’suis léwé, je me rhabille pas et re-te-te.”. Forcément en fait. C’est clairement le remède idéal (avec le kebab) pour absorber l’alcool. Attention ça fait pas baisser le taux d’alcoolémie non plus, mais ça calme bien l’alcool fait trop d’effet.
Comme on est des Indiana Jones du web chez Rap City, on a aussi retrouvé une chose qui vient valider la théorie disant qu’Alonzo est un grand fan de Tacos. C’est une vidéo postée sur le Facebook de O’tacos Reims. Non mais franchement, pourquoi un rappeur accepterait de faire de la pub pour un établissement comme celui là (force à eux) ? Pour un tacos bien sûr. Alonzo il peut se payer une féfé, mais si tu viens avec un tacos gratuit, il te fait de la pub t’inquiète pas pour ça. Bref, on chambre, mais on t’aime Alonzo, si tu lis cet article, vient on fait un interview autour d’un tacos.
Les autres rappeur aiment aussi les tacos
Rassurez-vous, Alonzo kiff les tacos mais c’est pas le seul. N’est-ce pas Booba ? “Jet privé au Mexique pour un tacos” dit-il dans LVMH. Si on part du principe qu’il est chez lui à Miami, le mec est prêt à faire 3h d’avion pour s’envoyer un tacos. Rappelons cependant qu’il risque de ne pas trouver de tacos français au Mexique. Donc soit il parle bien de la recette originale, soit il va être déçu Booba.
Mention spéciale à Ademo, qui fait rimer rimer tacos le sandwich, avec tacos l’argot du mot taxi. Bon. “Opé, Opé, j’vendais l’coco, j’graillais l’tacos / Hombre hombre j’fais l’tour du Monde même en tacos”. Après voilà le propos reste intéressant : il rappelle à l’auditeur qu’il avait besoin de dealer et qu’il mangeait un plat pas cher, mais que maintenant il peut faire le tour du monde en taxi, une opération un peu con mais qui coûte une blinde. On retrouve comme souvent chez PNL, une phase qui témoigne du changement de statut social.
Le dernier boug qu’on a envie de mentionner c’est Freeze Corleone. La tête de proue du collectif 667 n’est lui non plus pas insensible aux charmes du tacos. Il aime bien ça, et le prouve dans le titre « Téléphone » avec la punchline : “Graille la concu’ comme tacos”. La concu il la dévore avec un tel appétit que le sandwich il doit le dézinguer d’une force.
Bonus punchline édition Tacos
« J’veux la bouffe de la daronne, poto j’vais pas au tacos » – Prime (Melrose)
“Glisse dans un tacos une liasse cellophanée” – Sofiane (Bandit Saleté)
“Trafic de stups dans les locaux du tieks Prends ta galette comme au tacos” – Niska (Ohlolo (Big money on my mind) )
“Eh blanc bec tape la pose, ensuite paye paye tacos” Larry