Les meilleures citations de Stromae avant Multitude

A l’aube de la sortie de son nouvel album Multitude, on se replonge dans les plus belles punchlines et citations du Maestro belge, Stromae.

C’est en 2010 que le monde découvre Stromae. Cet OVNI musical venu de Bruxelles en Belgique a su mêler avec brio le hip-hop et les musiques électroniques. Auteur, compositeur, interprète et producteur de génie, il explose aux yeux du grand public avec son tube « Alors on danse » extrait de son premier album Cheese. Le titre cartonne partout en Europe et aux Etats-Unis au point que Kanye West lui-même s’est offert un couplet sur le remix officiel.

Après ce premier succès, il enchaînera quatre ans plus tard avec l’album Racine Carré. Dévoilé en 2014, l’opus comprend ses plus gros hits sortis jusqu’à présent, « Formidable », « Papaoutai », « Tous les mêmes », ‘Carmen » ou encore « AVF », en collaboration avec Gims et Orelsan. A ce jour, l’album est certifié 12x platine en Belgique et 4x diamant en France avec plus de 2 millions de ventes au compteur.

Mais au-delà de la musique, de ses talents de parolier et d’interprétation exceptionnels, Stromae jouit aussi d’un esprit créatif hors du commun. Que ce soit sur scène, en live ou lors de multiples apparitions à la télévision, il surprend toujours et ne manque jamais d’idées pour faire le buzz ou réaliser de brillants coups d’éclat. Sa dernière prestation au JT de TF1 pour présenter son dernier titre « l’Enfer » en est le parfait exemple.

Mais malheureusement, le succès de Stromae au début des années 2010 était tel qu’il n’a pas supporté le poids de la renommée. En proie à une longue dépression et des pensées suicidaires, il aura mis plus de sept ans à se reconstruire et enfin revenir sur le devant de la scène. Alors que son nouvel album Multitude est attendu pour le vendredi 4 mars, il est plus que temps de retracer la carrière de Stromae au travers ses meilleures punchlines et citations.

Les meilleures citations de Stromae avant Multitude

« C’est Stromae, juste un cerveau, un flow, un fond et un mic » – « C’est Stromae »
« Pas besoin d’quarante seins et de narines blanches pour me rendre compte qu’tout ça n’comble aucun besoin » – « C’est Stromae »
« Y’a des « sales jaunes », des « sales noirs », des « sales rouges » et des « sales blancs ». Il y a surtout que des gros bâtards devenus rouges sang » – « Bienvenue chez moi »
« Oui je l’aimais tellement que je l’aime encore, te Quiero » – « Te Quiero »
« Le moral bas, en haut d’un pont, d’une falaise ou d’un building, j’aurai l’air d’un con quand je sauterai dans le vide » – « Te Quiero »

« Tous les matins je prends un bol de musique, et une tasse aussi. Ensuite j’enfile une partition et je ferme ces boutons en la la do si si » – « Rai de musique »
« Qui dit études dit travail, qui dit taff te dit des thunes. Qui dit argent dit dépenses, qui dit crédit dit créance. Qui dit dette, te dit huissier, lui dit assis dans la merde. Qui dit amour, dit les gosses, dit toujours et dit divorce » – « Alors on danse »
« Ça y est j’viens d’y naître. J’sais pas où je vais, ni où j’suis, mais tous veulent y être » – « Je cours »
« Toujours ailleurs, j’fais du surplace, mais mes pensées courent et se surpassent » – « Je cours »
« Au nom du rythme et du chant, je crie House’llelujah, House’llelujah. Bénie soit la musique et House’llelujah » – « House’llelujah »
« J’ai prié Dieu pendant des heures. On m’a dit qu’il était trop vieux pour tous nos pleurs, qu’il est trop riche pour écouter nos pauvres cœurs, qu’il est trop pris, qu’il est femme, qu’il est homme, qu’il est hétéro, qu’il est gay, qu’il est chanteur, qu’il est DJ, qu’il est mort et qu’il est né, qu’il est même musulman ou juif, qu’il est bouddhiste et athée » – « House’llelujah »
« Vas-y dis « Cheese », allez dis « Cheese », pour le cliché, un peu pour s’cacher » – « Cheese »
« Sans humour noir ou mauvais jeu de mot, j’veux mourir de rire moi, mais sans sourire jaune » – « Cheese »
« Ils parlent trop, c’est pourquoi tes oreilles sifflent » – « Ta fête »

« Où est ton papa ? Dis-moi où est ton papa ? Sans même devoir lui parler il sait ce qui ne va pas. Ah sacré papa, dis-moi où es-tu caché ? Ça doit, faire au moins mille fois que j’ai compté mes doigts » – « Papaoutai »*
« Tout le monde sait comment on fait des bébés, mais personne sait comment on fait des papas. Monsieur Je-sais-tout en aurait hérité, c’est ça ? » – « Papaoutai »
« Ni l’un ni l’autre, je suis, j’étais et resterai moi » – « Bâtard«
« Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité » – « Ave Cesâria »
« Tu sais la vie c’est des enfants, mais comme toujours c’est pas l’bon moment. Ah oui pour les faire là tu es présent, mais pour les élever y’aura des absents » – « Tous les mêmes »
« Tu étais formidable, j’étais fort minable, nous étions formidables » – « Formidable »
« L’amour est comme l’oiseau de Twitter, on est bleu de lui, seulement pour 48 heures. D’abord on s’affilie, ensuite on se follow, on en devient fêlé, et on finit solo » – « Carmen »
« Ah les amis, les potes ou les followers, vous faites erreur, vous avez juste la cote » – « Carmen »

« Moi humain Papou, primaire et pas vous ? Si évoluer c’est ça, moi j’évolue pas pour un sou » – « Humain à l’eau »
« La culture de la bêtise, de ça oui je suis raciste » – « Humain à l’eau »
« Cancer, cancer, oh cancer, quand c’est que tu cesses tes avances ? Quand c’est, quand c’est que tu pars en vacances ? » – « Quand c’est »
« Tu pourras m’dire tout c’que tu veux sous tes fous rires et tes grands airs. C’est pas la peine, tu peux mentir à qui tu veux, tu souris trop pour être heureux » – « Sommeil »
« Toujours les mêmes discours, toujours les mêmes airs, Hollande, Belgique, France austère. Gauches ou libéraux, avant-centres ou centristes, ça m’est égal, tous aussi démago’ que des artistes » – « AVF »
« On voit nos vies défiler, sur le fil on voit les années filer. On essaye de filer droit et on n’peut pas rembobiner tous ces nœuds dans nos vies. Si on pouvait les dénouer alors dites-moi comment ça marche » – « Défiler »
« Je l’sais qu’ce n’est pas toujours comme on le veut, pas toujours comme on l’souhaite, mais je voudrais de vieux jours heureux » – « Défiler »
« En groupe ou pas, on marche seul, qu’on l’veuille ou pas, on a une valeur marchande, du plus jeune âge au linceul » – « Défiler »