Malgré ce que l’on peut penser du rap français, ce dernier dispose aujourd’hui d’une solide histoire, avec ses grands noms et grands morceaux qui ont révolutionné le genre. Retrouvez, dans cet article, les plus grandes Punchlines du monde du rap français.
Ali – « Les players disent que la vie est une pute, J’suis un guerrier j’la considère comme une lutte »
Cette punchline provient de la chanson « Préviens les autres », de l’album « Chaos et Harmonie », sorti en 2005. Ses paroles tristes expriment – entre autres – de la compassion pour les gens des cités, parqués dans des HLM.
De son vrai nom Yassine Sekkoumi, Ali est un ancien membre du groupe Lunatic. Chaos et Harmonie est son premier album solo.
Ali est un rappeur discret, qui apparaît peu dans les médias, mais qui reste actif sur la scène du rap français.
Kery James – « La banlieue a une voix, je ne suis qu’un de ses hauts parleurs »
En terme de punchlines, Kery James est l’un des plus prolifiques rappeurs de France. Grâce à ses sons recherchés et ses textes engagés, il met une bonne partie du rap game en position latérale de sécurité.
Ce texte provient de la chanson « La combat continue, part 3 », elle-même issue de l’album « À l’ombre du showbusiness ».
Oxmo Puccino – « La plume est mon épée, la vérité le châtiment »
Tirée de la chanson « Le mal que je n’ai pas fais », cette punchline exprime la satisfaction d’Oxmo qui – avec la réflexion et le recul – est heureux d’avoir échappé à toutes les occasions à cause desquelles il aurait pu faire du mal à autrui. Oxmo Puccino est surtout apprécié pour les nombreuses métaphores et envolées qu’il utilise dans ses textes.
Retrouvez cette chanson dans l’album « Roi sans carrosse », sorti en 2012.
Davodka – « Si t’aimes pas t’faire juger, vivre à Paris sera ta peine capitale »
Davodka exprime ici tous le ressentiment qu’il éprouve envers Paris (et peut-être les Parisiens qui travaillent dans la musique), en raison des jugements qu’ils peuvent émettre. Nous avons, dans cette unique phrase, un jeu de mots habile mettant en rapport la peine capitale (peine de mort) et le terme « capitale », désignant la ville la plus importante d’un pays.
Rohff – « J’ai assez de vices pour faire du bricolage »
Cette punchline provient du morceau « les choses simples », lui même issu de l’album « La Cuenta ». Comme le titre de la chanson, cette punchline peut paraître simple, mais elle reste assez cocasse voir marrante, dans sa comparaison. En tout cas, elle a beaucoup plus aux fans du site Punchline.fr.
Lacrim – « Ici c’est la folie, je suis bien loin de la tour Eiffel. Tu vis le rêve américain sauf qu’à la fin tu te réveilles. »
Le morceau « un arabe à Miami » raconte les dérives rencontrées par le rappeur lors de son passage à Miami, notamment avec l’omniprésence des fêtes, de la drogue et des filles faciles. Il raconte que cette ville est – tout simplement – pleine de vices. Retrouvez ce morceau dans l’album « Toujours le même » sorti en 2012.
Keny Arkana – « Les politiques sont des prédateurs qui sèment la peur, et qui ont un estomac à la place du cœur. »
Il fallait tout de même nommer une damoiselle du rap dans ce top. Keny Arkana est connue pour ses textes engagés et poignants qui racontent ses galèrent en foyer d’accueil ou simplement sa vision blasée et énervée de la société actuelle, comme le montre cette punchline.
Cette dernière provient du son « Victoria », lui même issu de l’un de ses albums les plus connus « Entre ciment et belle étoile ».
Sniper – « Fallait que je te dise que mon bonheur t’es dédié, et tu peux marcher sur mon cœur car mon cœur est à tes pieds. »
On ne cite plus Sniper, tellement les sons de ce groupe ont retourné le rap game français. Laissez-moi pourtant vous citer cette punchline, du morceau « Fallait que je te dise », touchante et encore si bien écrite, qu’elle en fait encore trembler les newbies du rap. Retrouvez ce morceau dans l’album culte « trait pour trait ».
Black M « Les plus grosses punchlines ne sont pas dans les textes, mais dans cette religion que Marine déteste ».
On peut dire ce qu’on veut de ce bon vieux Black Mesrimes, mais on ne peut pas nier qu’il est tout de même à l’origine de bons textes. Cette punchline en fait partie. Il y raconte son amour de sa religion (l’Islam) et la met en opposition à la haine dégagée par le parti d’extrême droite (FN), dans une phrase pleine de justesse. Pour les curieux, le morceau c’est « Les plus gros yeux que… l’an 2014 » et l’album « Les yeux plus gros que le monde ».
Orelsan – « La mort c’est la finale, le sommeil c’est l’entrainement. »
Il fallait bien, à un moment donné, citer Orelsan qui remue le rap game depuis plusieurs années. Si j’ai choisi cette punchline, c’est tout simplement pour la justesse qu’elle dégage (je vous conseille d’ailleurs le morceau « Elle viendra quand même ») et également aussi à cause du fait qu’elle me fait froid dans le dos.
Nakk Mendosa – « Si tu pars en couille, suis-moi c’est sur mon chemin. »
Pour écouter ce son, cherchez « Negative Attitude », sur l’album « Street Minimum » de Nakk Mendosa.
Dans ce morceau, le rappeur parle (notamment, mais que) de la tristesse qu’il ressent. Il raconte également quelques moments forts de son histoire.
Bien entendu il ne s’agit qu’une sélection de Rap City, n’hésitez pas vous aussi à partager vos meilleures Punchlines de Rap Français en commentaire 🙂 !