Askip : à ce qu’il paraît, soit disant, je suppose..

Notre dico rap t’explique les expressions favorites de tes rappeurs préférés et le lexique spécifique du rap. On dit merci Rap City ! Aujourd’hui : « Askip ».

« À ce qu’il paraît » étant bien de trop long à dire, c’est « Askip » son abréviation phonétique (ou apocope pour ceux qui veulent se la péter) qui a fait son trou dans notre langage commun. Il faut dire qu’on aime bien les abréviations, que ça soit à l’oral ou à l’écrit, personne ne dira le contraire. On en compte un paquet, par exemple, personne n’a l’habitude de dire qu’il va se faire contrôler par l’administration fiscale. Mais plutôt par le FISC. Tu vas se chercher une canette au frigo… L’abréviation du frigidaire. On va chez le kiné, on fait des maths, enfin bref, t’as capté le del.

Bon mais alors ça vient d’où ? Comme beaucoup d’abréviations, elle fait son apparition au moment des premiers sms envoyés. À l’époque, les forfaits illimités n’existaient pas, il fallait être très économe dans ses messages, les faire les plus courts possible. Résumer une expression comme “À ce qu’il paraît” qui comporte 5 mots et 14 caractères en un mot de 5 lettres, c’est une aubaine.

Depuis, les technologies ont évolué, nos forfaits de téléphones aussi, et pourtant c’est resté. Gain de temps, de place, il est aussi plus pratique pour les utilisateurs de Twitter, puisque les tweets sont limités en nombre de caractères (d’abord 140 puis 280). Enfin peu importe la raison de sa persistance, ça va pas disparaître comme ça.